"Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud ont placé la barre très haut en donnant chair aux personnages de Persepolis. Pourtant il s'agit de silhouettes de papier droit sorties des albums autobiographiques de Marjane Satrapi. Par la grâce de l'animation, des voix et de la mise en scène, ces créatures sont devenues des personnages à part entière. Nasser Ali a perdu son violon après que Faringuisse (Maria de Medeiros), son épouse, l'a brisé lors d'une querelle conjugale plus violente que celles, innombrables, qui l'avaient précédées. La quête d'un nouvel instrument se révélant infructueuse, Nasser Ali se résigne à mourir et son agonie, découpée en journées, permet de refaire le parcours de sa vie et de s'avancer dans celle de ses descendants." Le Monde (qui reste cependant réservé dans son article à lire ici.)
On gardera en mémoire la belle citation :
"La vie est un soupir, et c'est de ce soupir que tu dois t'emparer!"