Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 02:29

11066544_10206213153956175_4747967054425839898_n.jpg

Photo de David Sansen

 

Un baiser sur ton front 
Et l'amour me soulève
Il m'accroche au nuage 

Qui passe et toujours fuit
Comme un rêve

Du vent qui me caresse 
Je n'entends pas le bruit
Je rejoins ton coursier 
Et sur lui tu m'enlèves
Chaque nuit

Regarde mourir le jour !
Vois ! 
La lune se lève
Le bonheur nous rattrape 
Invite le ! Et l'ennui
Qui sans trêve

S'accrochait à mon âme 
S'effarouche et s'enfuit
Ce n'est plus qu'un fantôme
Dont l'ombre sur la grève
Me poursuit 

Comme un rêve

Chaque nuit

Qui sans trêve

 
Me poursuit

 

 

 

Sylvie Baille

Partager cet article
Repost0
13 août 2016 6 13 /08 /août /2016 10:47



Souvent l'aube cisèle

Mes pensées en portrait.

Je te vois, te dessine

Et rêve tes beaux yeux.

A leur regard j'aspire

Je les veux qui me cherchent

Me trouvent et luisent

De perles de tendresse.


 


Lorsque la nuit les scelle

Qu'ils meurent, leur regret

Toujours m'assassine

Alors je pense à ceux

Ceux qui déjà m'inspirent

Et me tendent la perche

Qu'encore demain j'y puise

L'envie de leur caresse.

 


Sylvie Baille


© Tous droits réservés 





 



Partager cet article
Repost0
5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 15:32




 


Cosmétiques abusifs


Y’a un hic, c’est pas tout


Matraquage compulsif


Faut rechercher partout


Tout c’qui rend la peau douce


Qui affine et qui lisse


Tout c’qu’il faut dans sa trousse


Maquillage, artifices


Exfoliants, émollients


Qui étirent et repassent


Crèmes et soins purifiants


Pas gratis qui décrassent


 


Moi, je suis pas jalouse


De tes regards ventouse


Sur ces femmes factices


Qui s’lamentent en coulisse


 


Droguées au rétinol


Au Botox qui défroisse


Chaque ride les rend folle


Et les cernes les angoissent


Elles recherchent partout


Tout c’qui rend la peau douce


Qui hydrate, amadoue


Le grain de leur frimousse


Antirides, anti-âge


Qui gomment et qui effacent


Commando sauvetage


Qui t’prend pour une bécasse


 Non, je suis pas jalouse


De tes regards ventouse


Sur ces masques pathétiques


Aux corps emblématiques





 


Non, je suis pas jalouse


De tes regards ventouse


Sur ces masques pathétiques


Aux corps emblématiques


 


Peau d’orange, cellulite


Sont traquées dans l’détail


A grands coups de pépites


Quitte à être sur la paille


Elles recherchent partout


Tout c’qui rend la peau douce


Tout c’qui donne des atouts


Et les tient dans la course


Des p’tits seins, nez mutin


Qui leur minent le moral


L’silicone est souverain


L’bistouri rapetasse


 


Non, je suis pas jalouse


De tes regards ventouse


Sur ces beautés glacées


Que le temps a figées


 


POUR un temps a figées


Pour un temps a figées…





 


Sylvie Baille


 

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 13:14

Cliche-2011-09-10-21-39-41.jpg 

 

 

Les nuages au loin semblaient des sentinelles

Aux arcs lumineux visant la nuit au cœur

Déjà l'aube avait peint le ciel de sa blancheur.

 

La mer n'était encore qu'un antre d'ombres mortes

Océan ténébreux aux lumières clandestines

Teint d'ébène et de gris comme l'encre de Chine.

 

Les vagues, noires et tristes, sanglotaient sur le sable

Le vent qui se levait poussait un cri curieux

On eût dit la clameur mourante d’un adieu.

 

Puis l'ombre disparut, emportant avec elle

Je ne sais quelle pensée qui m'avait ruiné l'âme

Comme le rêve d'un amour indécent pour une femme.

 

Sylvie Baille

      © Tous droits réservés

 





Partager cet article
Repost0
8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 23:28

    prostitution asie 2      

                                                 Femme en cage

 

 

Femme, mère et amante

A l’aube du plaisir

Elle est celle qui enfante

Et des hommes le désir.

Bien que son corps soyeux

Invite à la douceur

L’étincelle de leurs yeux

La foudroie dans la peur.

Ses cheveux s’ébouriffent

Sous leurs phalles qui se dressent

Tels d’inflexibles ifs

Qui referment la herse.

Enchaînée au tamtam

De ces corps qui mutilent

Le fourreau de son âme

Elle gémit indocile.

Toujours liberté d’être

A jamais droit d’agir

Il n’est mourir que naître

Prisonnière du martyr.

Sylvie Baille (© Tous droits réservés- 2012)

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 02:14

P5110578.JPG

 

 

Je rêve des nuits durant

La mer caressante

Ses couleurs irisées

Camaïeux infinis

Bleus profonds

Outremer

Sa danse onduleuse

Sa bouche crémeuse

Qui baise tes pieds

Et t’invite dans son lit de délices

 

Je rêve des nuits durant

La mer mielleuse

La lumière qui fond dans ses eaux cramoisies

Le diadème d’or qui couronne

Son front de princesse orientale

Je rêve son aria envoûtante

Ses variations chatoyantes et sensuelles

Ses appels de sirène léthifère

Qui résonnent dans ton âme

En longs chants langoureux

 

 

Je rêve des nuits durant

La mer noire doucereuse

Revêtue de sa robe émaillée

D’étourdissants éclats de lune

Je rêve son ventre profond

Vallée d’ombre et d’eau fraîche

D’où surgit la langueur

Qui endort ton esprit

 

Je rêve des nuits durant

La mer ensorceleuse

Qui t’enlace de ses voiles d’argent

Qui t’étreint de ses flots échevelés

Je rêve

Ses perfides appâts

Son funeste baiser

Sa bouche béante

Engloutissant ton cœur déchiré

 

Et quand la nuit enfin

Rouvre la cage au jour

Sur mes paupières libérées

Je sais à mon cœur lourd

Que tu as succombé   

 

 

Septembre 2006

Sylvie Baille

© Tous droits réservés 


Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 02:14

188231_173118976074315_3418409_n.jpg

 

Détour à Port Moselle.

Nouméa,vendredi,le matin,le marché,
Le marché,les bijoux,cinq bananes,un café,
Cinq bananes,minuscules,
Cinq sourires,cinq virgules,
Trop de monde,je m'ennuie,pas de ciel,trop de bruits,
Petite ronde,dans les fruits,pot de miel,niaouli,
Quelques pas,Port Moselle,
Blancs les mats,bleu le ciel,
Bout du Monde,parasols,vaguelettes,con naissance,
Re-café,quelques rires,rimes de mouettes,mats qui dansent,
Des touristes,en couleurs,
Des cyclistes,des flâneurs,
La serveuse,quelques pièces,quelques bises,à bientôt,
Bout du quai,les rochers,les balises,les bateaux,
Demi-tour,demi-heure,
Au retour,un buveur,
Une belle à chapeau,des voiliers,un moteur,
Bancs de petits poissons,le sourire d'un promeneur
Quitter le monde marin,
Pour le Quartier Latin
C'est croiser les manèges,un petit monde à part,
Des parents pris au piège,et des bambins hilares, 
Là..Il faut s'attarder,
Il faut se préparer,
C'est le dernier rampart,la dernière oasis,
Peut-être les derniers rires,les derniers artifices,
Après ça c'est la ville,
Commerces,automobiles,
On s'y prend au sérieux,on y voit moins de ciel,
C'est toujours Nouméa,mais c'est plus Port Moselle

Franck Toubas

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 13:29

Oui, j’ai peur de demain

J'ai peur de l'aube sale

Qui monte comme un râle

De malade au matin

 

Quand l’angoisse poisseuse

Me laisse défaillante

Sur la toile du présent

Je sombre

Frêle captive de l’incertain

Dans l’antre d’une souffrance

Enclose d’infini

Où chaque instant souligne

Ton obsédante absence

Et parce que de ta main

Ma main est chaude encore

J'ai bien peur que ma mort

Soit de vivre demain                                                                                                                                                                                                                        Juin 2006  Sylvie Baille © Tous droits réservés 


Partager cet article
Repost0
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 11:01

Quand la Terre s’enlise

Au fond du crépuscule

Quand les chemins se brisent

Sous un ciel en déroute

Quand s’épanchent sans fin

Les longs échos du vent

Dans la brèche du néant

Rien n’est plus à écrire

 

Ne reste plus qu’à vivre

Cet instant qui se froisse

Sur la Terre meurtrie

Ne reste plus qu’à vivre

Tous sens déployés

Ivre de la beauté

Ineffable du Monde

 

Accueillir l’émoi

D’une ondée lisse et claire

Sur la peau assoiffée

 

S’enivrer du parfum

Léger d’une fleur éclose

Sortilège éphémère

D’un lambeau de printemps

 

Bénir un rai de lune

Festonnant le feuillage

Dentelle des ombrages

 

Célébrer la lumière

Jusqu’au dernier rayon

 

Rêver la douce aurore

D’un jour sans lendemain

 

Et quand les yeux s’éteignent

Emporter dans son cœur

Un chant de poésie

 

Sylvie Baille

Partager cet article
Repost0
15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 23:55

 

Chevauchée d’Amazone

 


"Le ciel s'est ouvert, un frisson de houle au-delà des voûtes intérieures. Là-haut, les étoiles ont des pudeurs tendres à peine pressenties; elles ont croisé leurs doux faisceaux pour lui faire oublier les courbes et les contours de sa réalité.

Elle a vogué, refluée dans un souffle inconnu, et c’était comme l’haleine fraîche d’un vent qui chantait, les soupirs ont apprivoisé tout le silence devenu témoin d’une métamorphose.

Et le sommeil, longtemps après, Voleur de rêves, a cueilli sa fatigue songeuse qu’elle refusait de lui livrer…"

 
Extrait. Une chevauchée d'amazone 13 janvier 2012 Sylvie Coquill'ARTS

 

 

 

208844 10150141220254892 3605170 n

Sylvie COQUILLARD est depuis longtemps amoureuse des mots et de cette « sorcellerie évocatoire » dont parle Baudelaire à propos de la poésie. Dès l’âge de neuf ans, elle compose des textes, des histoires et de nombreux poèmes où bien sûr, malhabile  comme on l’est alors, « Amour rime avec Toujours » !…

 

Après une carrière dans l’enseignement –la littérature, faut-il préciser ?- elle revient à sa passion première, l’écriture. Une pratique… protéiforme, relectrice de manuscrits, rédactrice ou corédactrice dans des revues locales en Nouvelle-Calédonie où elle réside depuis de nombreuses années, écrivain public à ses heures, elle publie de façon ponctuelle articles ou textes poétiques de son cru.

 

En 2010, un partenariat très productif avec son amie Christiane LAVANOUX (igameattitude.com) lui permet d’accéder à une autre dimension, l’écriture en mode virtuel.

 

Elle fait paraître pour le mois d’Octobre son recueil titré Au bord d’Elle

 

Auteur de 2 romans, Le passé recomposé (1976) et Les années Muselière (1998), Sylvie COQUILLARD a également rassemblé quelques unes de ses productions dans un précédent recueil, L’Atlantide ou si Papon m’était comptée (2008).(ouvrages non publiés)

Partager cet article
Repost0