Swing à Lifou, une vision jazzy et pleine d'humour où expatriés et monde kanak se télescopent

   De loin, les îles ça fait rêver mais sur place ça peut surprendre. C’est bien ce sujet qu’aborde « Swing à Lifou », de la difficulté des expatriés à s’adapter à un cadre de vie très différent de celui ou ceux qu’ils connaissent déjà. Le séjour de l’auteur à Lifou lui a permis de mesurer à quel point il était compliqué parfois d’être transplanté dans un nouvel univers, loin de sa famille, loin de ses repères. Il en allait de même, chacun à sa manière, pour tous les nouveaux arrivants.

   Même si dans ce roman l'humour est à la page à travers l'histoire fantaisiste de personnages hauts en couleur, l'intrigue se fond dans un décor authentique où le visible et l'invisible se mêlent, où les hommes et les femmes, bien que de cultures différentes, se découvrent et "s'apprivoisent".

    Car « Swing à Lifou »  nous emmène avant tout à la rencontre d’un peuple et de ses coutumes. La vie en tribu, l’organisation clanique, un mode de vie, des traditions et des croyances, la coutume « concept culturel si difficile à traduire avec des mots français ».